samedi, septembre 16, 2006

Citation : Art de dire en peu de mots beaucoup de conneries
Alors allons y ....


"Le mariage est le tombeau de la femme, le principe de toute servitude féminine."
Charles Fourier, veuf

"Partout où l'homme a dégradé la femme, il s'est dégradé lui-même."
Charles Fourier, homme d'esprit

"Une femme intelligente est une femme avec laquelle on peut être aussi bête que l'on veut."
Paul Valéry, idiot

"Les curés sont consolés de ne pas être mariés, quand ils entendent les femmes se confesser."
Armand Salacrou, ancien curé

" Les femmes sont des démons qui vous font entrer en enfer par la porte du paradis".
Saint Cyprien, damné et c'est bien fait !!

"De temps en temps, une femme est un substitut convenable à la masturbation. Mais bien sûr, il faut beaucoup d'imagination".
Karl Kraus, branleur!!

"La femme est l'avenir de l'homme"
Louis Aragon, poète

"La femme dépasse toutes les bornes, dont la première, qui est l'homme".
Pierre Baillargeon in je suis une borne !

"Si vous voulez plaire aux femmes, dites-leur ce que vous ne voudriez pas qu'on dît à la vôtre." Jules Renard , malin

" Une des horreurs de la guerre sur laquelle on attire pas l'attention c'est que les femmes y soient épargnées".
Henri de Montherlant, merde humaine

"Ma femme est comme une invention française: c'est moi qui l'ai trouvée et ce sont les autres qui en profitent".
Cesare Pavese, grand inventeur, sa femme est depuis tombé de le domaine public...

"Ce génie particulier de la femme qui comprend l'homme mieux que l'homme ne se comprend." Victor Hugo, témoin de l'histoire

"Les honnêtes femmes sont inconsolables des fautes qu'elles n'ont pas commises."
Sacha Guitry, cocuficateur prétentieux

"La femme ne voit jamais ce que l'on fait pour elle; elle ne voit que ce qu'on ne fait pas."
George Courteline, feignant

"La nature a fait de nos femmes nos esclaves".
Napoléon, phallocrate impuissant

"La femme marié est un esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône".
Honoré de Balzac, phallocrate, impuissant, et il a même pas été empereur!!!

" Un ménage cesse d'être un ménage lorsque c'est le chien qui apporte les pantoufles et que c'est la femme qui aboie".
Henri Bernstein in j'ai épousé un caniche!

"On dit du mal des femmes pour se venger de n'en rien savoir".
Henri Petit, savant

" Dans l'examen de la beauté d'une femme, la première chose que j'écarte sont les jambes".
Giacomo Casanova, médaillé d'or du marathon de la baise rapide

"La femme est tout ce que l'homme appelle et tout ce qu'il n'atteint pas".
Simone de Beauvoir, génie

"L'homme propose et la femme dispose".
Jules Renard, galant....

"Plus je connaît les hommes et plus j'aime les femmes".
Francis Blanche, bon pote

"Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste".
Charles Baudelaire, bonne copine

"J'adore les femmes, mais je ne leur pardonnerai jamais d'aimer les hommes".
Albert Cohen, homme de goût

"Les français ne parlent presque jamais de leur femme; c'est qu'ils ont peur d'en parler devant des gens qui la connaisse mieux qu'eux".
Montesquieu, cocu mais philosophe...

"Si la femme était bonne, dieu en aurait une".
Sacha Guitry in Dieu est gay

"Les femmes préfèrent être belles, plutôt qu'intelligentes parce que, chez les hommes, il y a plus d'idiots que d'aveugles."
Yvonne Printemps, marié à Sacha Guitry

vendredi, septembre 15, 2006

Les Derniers KIFFS !!!
ddddddddd

Cinéma :

- "Mon nom est Tsotsi" de Gavin Hood. Af du sud, 2006 .
La musique : le kwaïto, rap-raggae des bidonvilles de johannesburg, signé ici par Zola est à retenir ; de même que le nom Presley Chweneyagae ( pas facile je sais et encore vous avez pas dû l'écrire !! ) qui joue le rôle principal : celui d'un gamin de 19 ans qui, fuyant son passé et n'ayant pas de perspective d'avenir se retrouve coincé dans son présent. Et le présent peut être un lieu irrespirable quand on a ni la possibilité de s'en évader par un bon souvenir ni celle de se projeter vers un avenir meilleur. Le film est loin des clichés et trés justement réalisé.

- "L'enfant endormi" de Yasmine Kassari . Fr, Belg, Maroc, 2005 .
Une histoire sur les femmes, une histoire sur le départ des hommes...Un film plein de la grâce de cet atlas marocain où se déroule toute l'histoire. Des paysages magnifiques, des personnages attachants qui vivent comme ils le peuvent les évènements qui boulversent leur quotidien. Peu de mots, beaucoup d'images, c'est dans les yeux que s'inscrit le dialogue. Un film simple, tout en douceur et surprenant qui offre son authenticité et se détache des préjugés sur l'islam, la tradition, et les femmes. Les comédiennes, majoritairement des amateures sont excellentes et Rachida Brakni, encore une fois au top....

- "Water" de Deepa Mehta. Inde, Can, 2006 . ( à l'affiche )
L'histoire de Chuyia ( Sarala ), 7 ans , veuve d'un mari qu'elle n'a jamais connu. L'histoire de cet Inde des années 40, où elle doit rejoindre la maison des veuves hindous pour vivre le reste de sa vie en pénitence. Dans cette époque où les lois de Manu font foi depuis 2000 ans, la vie de ces femmes aux cheveux rasés qui vivent de la manche et pour certaines de la prostitution se déroule en marge d'une société pourtant en plein boulversement. Tandis que le nom de Ganghi prend corps dans les consciences, Chuyia grandit dans ce nouvel environnement où son tempérament fait rager les unes et ravit les autres. Au coeur de ce huit clos social, une fragrance de révolution va se hisser... Tout ne se terminera pas en "happy end", il n'y aura pas non plus de grands évènements, mais quelque chose a changé... Avec ce film, Deepa Mehta trace un portrait sans concession de son pays : ses hypocrisies, l'injustice de son système de castes, mais aussi de la joie de vivre de ses habitants, de leur force, de leur attachement aux traditions... Ce ne sont pas les lois qui font changer les mentalités, elles changent d'elles-mêmes au contact de la vie et finissent par produire leurs propres lois. Les personnages, le décor, la musique, et enfin l'intrigue forment une harmonie qui font de "Water" une petite merveille tant sur la forme que sur le fond. A ne pas louper, des bijoux comme ça y en a pas 36...

Littérature :

- "Moi, phoolan Devi reine des bandits" autobiographie.
"La seule chose qui soit insuportable, c'est que rien n'est insuportable". Lorsqu'on découvre la vie de Phoolan Devi, on ne peut que être en accord avec ces propos d'Arthur Rimbaud.
Loin de bollywood, l'inde aparaît avec une multitude de dialectes, croyances, et traditions qui rythment la vie des campagnes reculées. La banalité de la violence dans le rapport à l'autre a de quoi perturber. La logique des castes habituellement empreinte de la nécessité sociale et religieuse de maintenir l'ordre cosmique est ici montrée sous l'angle de l'amour du pouvoir et de l'argent des forts. Le système est absolu et touche en sus des classes proprement dites, les rapports parents-enfants et femmes-hommes. Quand à Phoolan Devi, d'un courage et d'une force immense, elle impressionne. Assassinée en 2001, elle est déjà une légende dans son pays et restera sans doute le modèle d'un féminisme tiermondiste combatif qui connaît aujourd'hui de nombreuses avancées .

- "Isabelle et Thérèse " de Violette Leduc, 1966
Cette écrivaine française adulée dans les années 60, reste peu connue de nos jours. Son oeuvre pourtant, mérite de s'y intéresser. Sortie pour la première fois en 1955, sous le titre de "ravages", c'est exactement ce que ce roman autobiographique déclencha... Les critiques de l'époque le jugeant trop audacieux, il devra attendre quelques années et le soutien de De Beauvoir et Genêt pour occuper à nouveau les vitrines des librairies. Son histoire, celle de deux adolescentes pensionnaires du même collège que l'amitié va unir puis éveiller à l'amour sort du lot littéraire traditionnel. Il ya eu dans l'histoire des lettres plus d'écrivaine qualifié de lesbienne en raison du contenu ouvertement sexuel de leur livre que de véritable auteure lesbienne. Et Violette Leduc ne semble pas échapper à la règle puisqu'elle à été marié, mais, lorsqu'on se penche sur " Thérèse et Isabelle" l'on ne peut douter de l'amouret du désir sincère de Violette Leduc pour les femmes. Ce roman, trés bien écrit est empreint de la sincérité propre aux lignes qui sortent tout droit du coeur pour être jeter sur le papier, il est original et touchant.


- " Mémoire d'une Geisha " de Yuki Inoue, 1980
En Mars 2006, sortait la nouvelle grosse production made in hollywood : "Mémoire d'une Geisha" ou " Geisha " ( ça dépend du pays ) de Rob Marshall. Son histoire se déroule au sein des okiya ( maison de Geisha ) dans le Japon des années 20-30. Son scénario est directement inspiré d'un livre qui s'appelle.... je vous le donne en mille : "Mémoire d'une Geisha" et pourtant, il n'est pas inspiré de l'oeuvre de Yuki Inoue! Ben alors, et Ben pourquoi ? Ben parceque figurez vous qu'il y a deux bouquins qui portent le même nom et traîtent du même sujet ! C'est ti pô possible !!! Et si !! Le premier, sorti en 1980, est le fait d'une japonnaise, Yuki Inoue qui s'inspira de l'histoire de Kinu, une geisha avec qui elle lia amitié alors que celle ci atteigné ses 84 ans. Kinu, vendue par des parents pauvres à un okiya à l'âge de 8 ans sera geisha dés sa puberté, puis patronne d'okiya jusqu'à la fin de sa vie. Inoue raconte. Et son récit, chargé de pudeur, est empreint de cette élégance presque discrète si typiquement japonnaise. Il regorge d'informations trés précises sur les étapes de la vie des Geishas, l'organisation des okiya, les préocupations quotidiennes de ces femmes qui pendant 10 ans suivent des cours de danses traditionnelles, de shamisen, de tambour, apprennent à se vêtir, se coiffer, se comporter et que l'on confond aujourd'hui encore avec des "prostituées basiques" si j'ose dire... Bref, son récit est simple et authentique. Le second ouvrage est le fruit de l'américain Arthur Golden, professeur d'Histoire de l'Art japonnais à la faculté d'Harvard, qui fit de nombreux voyages au pays du soleil levant où il rencontra une belle Geisha qui lui inspira son histoire qui fût publiée en 1997, soit 17 ans aprés la version de Inoue dont évidemment il ne connaissait pas l'existance étant spécialisé dans l'Art et non dans la littérature !! Je n'est pas lu la version de Golden, ni vu l'adaptation cinéma qui suivi je ne me permettrais donc pas de les critiquer sur leurs qualités littéraires. En revanche ayant lu et apprécié le travail de Yuki Inoue j'ai été déçu de constater à travers forums et sites que l'auteur de "Mémoire d'une Geisha" reste aux yeux de tous Arthur Golden et que les écarts de tirage entre les 2 oeuvres se chiffraient en millions d'exemplaires. La victoire de David contre Goliath, c'est comme l'histoire de la blonde intelligente, y a que dans les films qu'on voit ça... Je n'ai trouvé aucun site qui envisage ne serait-ce que l'éventualité d'un plagiat d'auteur. Néanmoins, force est de constater que les éditeurs de sites sur la culture japonnaise taillent bonne part à leur compatriote et préfère son ouvrage. La probabilité d'un plagiat serait d'autant plus à écarter que l'auteur s'est inspiré d'une Geisha qui a réellement existé : Mineko Iwasaki. Légende vivante au Japon, elle s'exprime en 2003 dans "Ma vie de Geisha", biographie où elle souhaite rétablir la vérité sur son histoire, trop édulcorée à son goût par Golden qui commence pourtant son livre en disant que ce récit a été réalisé sous la dictée de Mineko Iwasaki, vous me direz, à la fin du livre il précise au lecteur que cette histoire est pure fiction... Pfffffff, compliqué ce Golden !!! Enfin, on laisse la Geisha se démmerder avec son ancien client ( supposition malveillante de ma part ) de toute façon ils sont autant péter de tunes l'un que l'autre, ils ont cas se coller mutuellement des procés au cul ça arrêtera peut-être de les démanger !!! Pour finir rendons à César ce qui est à César et aux femmes ce qui est aux femmes.... alors Golden c'est peut-être pas un plagiat, mais il aurais quand même pu lui dire merci à la petite Inoue !!!

Musique :

- " Celebrated" de Ella Fitzgerald, 1998
- " Antologia " de Compay Segundo, 1996
- " Who can you trust " de Morcheeba, 1996
- " Live at the filmore west " de Aretha Franklin, 1971-1993
- " Dummy " de Portishead, 1994 (ma chanson préféré du groupe : "glory box" )

Exposition :

- Expo Niki De Saint Phalle, palais Bénédictine à Fécamp (seine maritime)
Niki de Saint Phalle, peintre et sculptrice française qui vécut longtemps aux Etats-unis est une personnalité marquante du mouvement des nouveaux réalistes. Ce mouvement, qui date des années 60, regroupe entre autres César, Arman, Christo et Klein ( y en a qui disent que c'est le pop art français mais je suis pas trop d'accord et comme c'est mon blog c'est moi qui ai raison!! ).
Dans cette expo, on pouvait admirer les "ex voto" de Niki de Saint Phalle : des sculptures reproduisant un jeu de tarot revisité par la célébre créatrice des "nanas" ( absentes de l'expo ) où se mêlent les figures de la justice, la mort, la tempérance... Etaient également présentes les pages ( géantes ) de son journal, où en anglais et en français elle relate quotidien et vie amoureuse de façon aussi grinçante que drôle. Nonobstant la consistance phallique de son nom, Niki De Saint Phalle était une vraie femme, disparue en 2002 d'une maladie respiratoire, elle compta parmi les rares femmes artistes qui eurent droit à leur chapitre dans les bouquins d'histoire de l'art.



jeudi, septembre 14, 2006

AH, Les mecs !!

Tous les mêmes !! C'est du moins ce que me disent les 3/4 de mes amies. Et elles ne sont pas toutes mal baisées ou lesbiennes ! ( il faut d'ailleurs arrêter de mélanger les 2 !)
Attention, "tous les mêmes" ne signifie pas forcement tous des salauds ou tous des cons.
Non, généralement dans la conversation féminine, cette interjection précède une description souvent longue et détaillée du comportement masculin typiquement impropre à plaire aux gentes dames. On connaît souvent par cœur les "traits" typiquement masculin qui généralement se rapportent au foot, aux potes, aux bières, ah puis ils se grattent les couilles aussi... Mais ce n'est jamais véritablement ce qui pose un problème relationnel homme-femme. Ces papotages, sont une mine d'informations... et les défauts des mecs sont pour le moins récurrents...

Les hommes idéalisent de manière générale beaucoup ( il suffit de les entendre parler de leur sexe pour s'en convaincre! ) et les femmes sont souvent au centre de ce processus d'idéalisation. Une fois leur idéal formé et ajusté aux traits de celle qui partage sa vie, les ennuis commencent... Une idole reste inébranlable car on ne peut pas l'avoir, elle appartient au rêve.
Or la réalité est tout autre : l'homme tombe amoureux comme il accède à la propriété. Il construit une image magnifiée de sa compagne et celle ci devient bien vite inaccessible pour lui. Alors il entreprend de la faire redescendre du piédestal où lui même l'avait mit.
Intelligente oui, mais pas plus que lui ( faut pas déconner non plus !! ).
-Ta copine est cultivée !
-Ah oui ! Je sors pas avec des idiotes moi !
Mais bon , elle s'y connaît pas du tout en art ! Il faut bien la casser après tout... Les femmes sont tellement prétentieuses... Si on les laisser faire elles finiraient par diriger le pays ( PS : Votez Ségolène ! ) Comme toujours : On idéalise, puis on salit !
Le vocabulaire destiné à injurier les femmes en est une parfaite illustration. On aime une femme, mais c'est toujours une salope qu'on baise.... Une image pure dans une tête pourrie....
Game Over ! Quand je dis que les hommes tombent amoureux comme ils accèdent à la propriété c'est aussi car ils considèrent vite leur relation comme de l'acquis. On est ensemble, on s'aime; bon ça c'est fait !
Or les femmes elles ne l'entendent jamais comme ça à moins d'être comme ces messieurs sous anesthésie permanente. Nous on pense : "Une fois qu'on a planté la graine, il faut s'en occuper" , c'est notre coté maternel ( ou jardinière , ça marche aussi... ). Surtout si comme dit plus haut l'homme a idéalisé sa femme et qu'elle est donc : charmante, intelligente, bien foutue, drôle.... Là c'est plutôt dangereux de s'endormir sur ses lauriers.
Car rien ne remplace mieux un prince charmant qu'un autre prince charmant... Surtout quand le premier à oublié de rester charmant !!!
Pour un homme, quand il ne se passe rien de spéciale c'est que tout va bien... Pour une femme c'est au contraire le moment d'appeler les copines pour s'interroger en groupe sur ce silence téléphonique qui dure depuis .... 2 jours !!!! Et oui là j'avoue on est pète couilles !! On a besoin d'être rassurées en permanence...
En même temps vous nous couvrez tellement de flatterie les premiers jours ( processus d'idéalisation ) que lorsque celles ci diminuent ( sentiment d'acquis ),on s'en aperçoit tout de suite!
Finalement c'est de votre faute ! Décidément, "tous les mêmes " !!!
AH, Les Filles !!!

Pour les filles, l'amour c'est toujours un conte de fée. Mais pas un conte comme ceux d' Anderson ou Perrault. Non, aujourd'hui, le conte version moderne à fait son apparition dans la tête de nos chères tenantes du beau sexe !!
Blanche neige ne fait plus la vaisselle pour des êtres humains version géranium en train de siffloter des conneries dans la foret ! Oubliez aussi la mignonne Cendrillon, qui ferme sa gueule et s'éclate à faire le ménage en parlant à des oiseaux défoncés qui chantonnent des airs ringards !

Maintenant qu'on a l'égalité ( c'est ce qu'ils disent à la TV ) c'est chacun pour sa gueule et se sera tout pour la nôtre !! Alors messieurs du XXI ème siècle, vous voilà prévenus !! Nous voulons des attentions, du respect, de l'amour, des orgasmes, de la considération, et surtout ne jamais rencontrer vos mères !! Bon c'est vrai que c'est pas évident pour vous de passer d'une limace ponponette qui vous porte pantoufles et apéro à la sortie du taf, vous prépare de la tête de veau ( beurk ) au dîner , et vous dégorge le poirot la nuit ; à une espèce de mégère qui vous oblige à lui tenir la cire pendant qu'elle s'épile, qui écoute du Lynda Lemay à donfe pendant téléfoot et préfère se mettre une mine avec ses copines plutôt que de jouer les faire valoir devant vos potes . Mais bon ne vous plaignez pas trop on vous laisse encore tenir le manche même si c'est vrai qu'on essaye généralement de vous tenir par les couilles à coté! ( on fait comme on peu , on a des petites mains )...

En tout cas réjouissez vous car si vous êtes corrects avec nous, normalement , on le sera avec vous. Et si c'est pas le cas alors c'est que vous êtes tombé sur une conne ! Et vouis, égalité oblige, la connerie est aussi chez nous maintenant....

mardi, juin 20, 2006

Penthésilée , l'amazone ...

Penthésilée est dans la mythologie grecque, la reine des amazones. Il y en eu plusieurs bien sur, comme Hippolyte, mais Penthésilée reste leur chef la plus connue.
Les amazones sont un peuple de femmes, chasseresses et guérrières, qui vivaient en Scythie ( sud de la russie ) et Thémiscyra ( nord de l'asie mineure ). Elles sont connues pour la méfiance et la fascination qu'elles exercent sur les hommes, un peu comme les sirènes. Mais alors que le terme sirène désigne ces "femmes qui conduisent les hommes à la mort", celui d'amazone identifie "celles qui sont privées d'un sein". La légende raconte qu' elles coupaient le sein droit de leur progéniture féminine pour que celle-ci puisse mieux jouer de l'arc. Ce qui est sur, c'est que cette histoire de pseudo-castration féminine ( car le sein est l'attribut féminin par excellence ) à de grande chance d'avoir était fruit de l'imagination masculine, car enfin , une femme aurait su que l'on a pas besoin de se couper un sein pour tirer à l'arc...
La légende des amazones est trés intéressante, car elle met en scène à une époque où c'est traditionnellement le "héros guérrier" qui a la faveur des historiens , des femmes qui se dirigent elles mêmes. Ce mythe pour autant qu'il soit singulier, reste finalement la transposition d'une vision patriarcale à une vision matriarcale de la société. Les amazones n'entraient en contact avec les hommes que pour se reproduire, et asservissaient la progéniture masculine née de cette union. Autrement dit il s'agit de prendre la théorie de DeBeauvoir sur "l'un et l'autre" et de l'inverser. La femme sujet traiterait toujours l'homme non comme une entité essentielle mais comme "l'autre" dont la définition existentielle dépendrait entièrement d'elle.
Quoique j'éprouve plus de sympathie pour les amazones que pour les patriarches qui regnèrent sur l'ordre du monde durant des siècles, une société construite à l'avantage exclusif des uns et niant à l'autre son autonomie est nécessairement mauvaise quelque soit le sexe dirigeant.
Penthésilée a pour sa part une histoire originale qui par sa fin la distingue de la légende propre aux amazones. Durant le guerre de Troie, venue secourir Priam, elle fut tuée par Achille et mourut dans ses bras. La légende de Troie raconte que Achille tomba ainsi amoureux d'elle.
Deux ennemis guérriers unis dans un regard qui les isolent un court instant de la bataille...

lundi, juin 19, 2006

Sujet d'actualité politique : Présidentielles de 2007 en France

La campagne bât déjà son plein alors même que la plupart des partis n'ont pas encore défini un programme politique précis susceptible de les conduire au pouvoir. Mais qu'importe ? Le fond du débat, à savoir celui sur les idées, intéresse finalement assez peu journalistes et dirigeants. Ce glissement superficialisant du discours politique contente les différentes parties en présence. Le média cherche à vendre, le candidat à se vendre, et le public à se divertir de ce jeu qui met en scène les élites de sa nation en un vaudeville qui ressemble fort à ce que le feuilleton "les feux de l'amour" a connu de pire.
L'intrigue du moment ? Qui de la jolie Ségolène ou du petit Nicolas a l'égo suffisamment surdimensionné pour revêtir le casque présidentiel qui seyait jusqu'ici à merveille au gros Jacques à qui l'on aurait pu attribuer la célèbre phrase de son viel ennemi François :" aprés moi le chaos".
Aprés lui, ce fut Chirac...